L’histoire de K•LINE est intimement liée au territoire de la Vendée et à la richesse de la transmission familiale. Elle prend ses racines dans la ville des Herbiers, où Anselme Briand s’installe en 1745 comme maréchal-taillandier. Dès lors, la forge familiale et son savoir-faire se transmet de père en fils. En 1965, elle évolue et innove en se lançant dans la fabrication de menuiseries en aluminium sous l’étendard de la société Ouest Alu. Un nouveau modèle de fenêtre voit alors le jour : 

 la fenêtre K•LINE. Portée par son large succès, une société du même nom est fondée : l’entreprise K•LINE née en 1997 (intégrée en 2007 au Groupe Liébot, 2e groupe français de fenêtres et façades). Aujourd’hui encore, K•LINE mise sur la proximité et doit son succès à l’engagement des hommes et des femmes qui composent l’entreprise.

« Quand c’est facile d’aider, pourquoi ne pas le faire ? »

26/05/2025

Niang TOUNAKARA est Technicien en Informatique Industrielle au sein de la DSI K•LINE. Il aime mettre à profit ses compétences et son temps libre pour aider les jeunes et les femmes de son pays d’origine.

Qui es-tu Niang ?

Je suis né et j’ai grandi au Sénégal. J’y ai passé un DUT en Sciences Informatiques et de l’Information en 1996. En 2010, je rencontre ma compagne. Nous nous installons en France en 2012. Je décide de retourner sur les bancs de l’école afin de devenir Administrateur Systèmes & Réseaux.

Il me faut à présent gagner ma vie. Je postule à la DSI de K•LINE tout en travaillant à la Production de OUEST ALU sur le site EDLV. Je deviens Klinien le 2 mai 2024 au poste de Technicien en Informatique Industrielle dans l’équipe de Christophe CHATELAIS, Responsable du Centre de Services Usines. 

Comment définirais-tu ta seconde casquette ?

J’aime bien l’idée du bon samaritain. Je pense que nous avons tous une petite mission à accomplir ici-bas, quelle que soit sa taille. Si je peux aider quelqu’un, ne serait-ce qu’un peu, pourquoi ne pas le faire ?

Si je suis né au Sénégal, ma mère est Mauritanienne. De fait, j’ai travaillé avec l’alliance franco-mauritanienne créée par la France. C’est un bureau où des représentants de la langue et de la technologie française œuvrent pour apporter un soutien à des contrées isolées, comme la construction d’une école de 2 ou 3 classes par exemple.

En tant qu’informaticien, j’ai gagné un marché pour aller ouvrir des salles informatiques et former de futurs formateurs en bureautique. C’était le bonheur ! Et je voyais l’évolution, l’impact quasi immédiat de mon travail.

A la fin de mon contrat, j’ai voulu continuer, même seul.

En 2008, j’ai ouvert à Kiffa (2ème ville de Mauritanie après Nouakchott) un cybercafé – centre de formation gratuit. Je mets en place des ordinateurs et les jeunes dès 13 ans, surtout les filles, viennent s’y former.

 

Quel échange gagnant-gagnant as-tu identifié avec K•LINE ?

Lorsque j’ai vu ce qu’il pouvait y avoir dans le local Rebus de PRIMA en termes de matériel informatique, je me suis dit que nous pouvions faire autre chose que simplement les envoyer au recyclage. Je pouvais peut-être les vérifier, reconditionner ceux qui pouvaient encore servir, et les envoyer à Kiffa !

Lorsque j’ai fait cette proposition à Anaïs BABIN, DSI K•LINE, il a tout de suite accepté, et avec enthousiasme.

Ce sont surtout des unités centrales, parfois encore sous Windows XP, que j’ai pu récupérer. Je les remets en état et achète les écrans, souris, claviers pour les accompagner. Tout ce beau monde attend à présent son voyage vers Kiffa en août !

Et c’est moi qui conduis 😊

Pourquoi fais-tu cela ?

J’ai la chance d’être un intermédiaire qui sait ce qu’il faut à ces gens. Ces jeunes n’ont rien. C’est incroyablement facile de les aider.

Avec un simple rétroprojecteur, je transforme une salle municipale en cinéma pendant une semaine. Avec un cahier, même commencé, et un stylo, je permets à une jeune fille de s’éduquer.

 

Dons/K-Line

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